Sur Instagram, je partage mon quotidien en Instruction En Famille depuis 2016. Le travail de mes enfants, notre organisation, etc. Et dans tout cela, je partage aussi nos réussites, mais également nos difficultés en IEF. Et la principale que je rencontre, c’est le refus de travailler de la part de mon fils. Un côté de l’IEF qui n’est que trop peu évoqué alors qu’il est rencontré par beaucoup de mamans.
Difficultés en IEF – la réalité pour déculpabiliser
« Mon enfant bloque dès qu’il n’y arrive pas » ; « Il se braque et ça finit en pleurs » ; « J’ai beau être patiente, je n’y arrive pas »
Et oui, l’instruction en famille n’est pas la solution idyllique à l’éducation de nos enfants. Même si elle a de merveilleux côtés, j’aimerai dans cet article parler d’un de ses mauvais. Parce qu’il me semble primordial d’en parler pour faire déculpabiliser les mamans qui y font face et se sentent démunies.
Non, tu ne fais pas mal les choses
Lorsque j’ai parlé des difficultés de l’IEF, j’ai reçu beaucoup de messages de mamans dans cette situation. Et ce qui m’a vraiment marqué, c’est le sentiment de culpabilité qu’elles éprouvaient. Elles se sentaient clairement fautives de la situation. Elles endossaient une responsabilité sur cela et en concluaient comme un échec de leur projet d’IEF. Alors je tiens à remettre les choses au clair dès maintenant : NON. Tu ne fais pas mal les choses.
La pluralité de l’IEF
Il faut bien saisir que ce qu’on voit à travers les partage essentiellement sur les réseaux sociaux ne reflètent pas la réalité de l’IEF. Le quotidien parfait n’existe pas, de même que l’IEF parfait n’existe pas. En fait, il n’existe pas d’IEF unique et standardisé. La pluralité de l’IEF s’exprime d’une famille à l’autre de par leurs spécificités : composition, niveau de vie, caractères de chacun, la charge mentale, les épreuves vécues… Mais cette pluralité s’exprime aussi au sein d’un même foyer : chaque enfant est différent, et l’IEF avec chacun d’eux le sera inévitablement.

Déculpabilise, prends du recul et accepte
La première chose que je vais vous demander, c’est de déculpabiliser et de prendre du recul. Il faut accepter la situation telle qu’elle est pour pouvoir avancer. Cette acceptation permettra de faire le point de manière constructive pour ensuite trouver des solutions. L’IEF n’est pas un long fleuve tranquille, il faut l’accepter et profiter des bons moments.
C’est NORMAL d’avoir des jours avec et des jours sans. Comme dans tous les aspects de la vie. Et si on y réfléchit bien, cela nous permet aussi d’apprécier davantage les moments précieux où tout se passe bien.
Pour ce qui est des problèmes, leur solution va dépendre de la situation. J’évoquerai des pistes de solutions et des conseils dans un prochain article, car celui-ci est déjà bien long. Je tenais à ce que ces choses soient dites, écrites, pour que toutes les mamans puissent souffler et relativiser. Les difficultés en IEF sont réelles. Mais cela ne contredit en rien le fait que vous soyez de super mamans, n’en doutez pas.
Dites-mois en commentaire si vous êtes dans cette situation et quels problèmes vous rencontrez.
5 réflexions au sujet de « Difficultés en IEF – la réalité pour déculpabiliser »
BarakAllah ufiki d’avoir pris le temps d’écrire ses mots. Je les lirais et relirais autant que nécessaire.
Wa fiiki baarakaLlah, j’aurai surement du le faire plus tôt ^^. Mieux vaut tard que jamais ahah. Je vais préparer la suite avec les pistes de solutions possibles inchaAllah.
en cherchant les programmations je tombe sur cet article qui me fais du bien … idem parfois manque de patience et stress ( pression extérieure sur le choix du ief) et pousse à se poser les questions : dont ais-je fait le bon choix?
Mais lâcher prise c’est le plus important ….
merci pour cette article
Avec plaisir ! Les remises en questions sont normales surtout dans le cadre de l’ief qui n’est pas un mode de vie normalisé par la société dans son ensemble. Il faut juste se rappeler de temps en temps pourquoi on le fait ))